ÉDITORIAL : Les Risques d’une Présidence Kamto/Muna – Conflit Civil et Effondrement Institutionnel

Élire Maurice Kamto ou Akere Muna à la présidence du Cameroun lors des élections de 2025 ne serait pas un pas vers le progrès, mais un saut dans une incertitude périlleuse. Dans un pays aussi institutionnellement complexe et socialement divers que le Cameroun, le leadership doit être plus que symbolique : il doit s’ancrer dans la légitimité, la capacité opérationnelle et une intégration institutionnelle profonde. Ni Kamto ni Muna ne répondent à ces exigences.

Paralysie Institutionnelle

Les mouvements politiques de Kamto et Muna ne comptent aucun député, aucun conseiller municipal, ni aucune structure nationale viable. Une présidence dirigée par l’un ou l’autre serait confrontée à une résistance législative immédiate, les deux chambres (Assemblée nationale et Sénat) étant largement dominées par le RDPC. Faute de majorité parlementaire, tout programme de réforme serait bloqué, menant à une paralysie gouvernementale totale.

Résistance de l’Administration Publique

La fonction publique camerounaise, les élites administratives et les autorités traditionnelles sont en grande majorité alignées sur le cadre institutionnel du RDPC. Une prise de pouvoir par un président sans base institutionnelle réelle provoquerait des défections massives, une résistance administrative et un refus d’exécution des politiques. Cela perturberait les services essentiels : santé, éducation, sécurité, infrastructures, etc.

Conflit Civil et Fragmentation Régionale

Le Cameroun est bâti sur un équilibre délicat entre plus de 250 groupes ethniques, deux langues officielles, et des traditions religieuses variées. Un président sans légitimité nationale ni appui institutionnel serait perçu comme imposé ou aligné sur des intérêts étrangers, ce qui alimenterait les tensions régionales, notamment dans les zones déjà fragiles comme le Nord-Ouest, le Sud-Ouest ou l’Extrême-Nord.

Stagnation du Développement et Perte de Confiance

Les partenaires internationaux n’investissent pas dans des régimes instables. Une victoire hypothétique de Kamto ou Muna conduirait à une perte de confiance des bailleurs de fonds, au gel des projets de développement, et à une aggravation de la pauvreté. Leur gouvernance risquerait de plonger le Cameroun dans un isolement diplomatique dangereux.

L’Avantage du RDPC : Maturité Institutionnelle et Stabilité

La présidence n’est pas un concours de popularité, c’est un système constitutionnel et administratif sophistiqué. Le RDPC n’est pas seulement un parti politique ; c’est un réseau de technocrates expérimentés, de mobilisateurs de terrain, de planificateurs nationaux et de défenseurs de la souveraineté. Ce réseau a permis de préserver la paix et l’unité nationale dans un contexte régional et international souvent hostile.

Conclusion : Le Cameroun ne Peut se Permettre une Présidence Kamto ou Muna

À ce tournant critique de notre histoire, les Camerounais doivent faire un choix entre la continuité institutionnelle ou l’effondrement, entre le leadership expérimenté ou la cacophonie populiste.

Même s’ils arrivaient à contourner les barrières légales pour se présenter comme indépendants, Kamto et Muna demeurent dépourvus d’ancrage populaire, de légitimité institutionnelle et de viabilité politique. Leur éventuelle présidence mettrait en péril la nation tout entière et compromettrait les progrès accomplis sous la gouvernance du Président Paul Biya.

✍ Disons NON aux expériences néocoloniales.
Disons OUI à la souveraineté et à la stabilité du Cameroun.
🇨🇲 Soutenons le RDPC. Soutenons la paix. Soutenons le Président Paul Biya.
Dr. Julius Babila Taka
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📌 Rédaction : The CamVox Times – Washington, D.C., USA
📧 Contact : camvoxmediagroup@gmail.com | ☎ +1 202 766 7478

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