Le 12 octobre 2025, les Camerounais seront appelés aux urnes pour choisir la direction que prendra notre pays. Ce choix dépasse largement la simple question de changer de dirigeant. Il s’agit de protéger l’âme même de notre nation. À ce carrefour historique, les enjeux n’ont jamais été aussi élevés.
Pour beaucoup, en particulier parmi la jeunesse, le désir d’un changement générationnel est naturel et légitime. Mais la vraie question est : à quel prix et par quel chemin ?
Je défends ici une hypothèse à la fois lucide et urgente : si le président Paul Biya ne se présente pas, le RDPC — pilier de la stabilité nationale depuis des décennies — risque de se fragmenter en factions rivales. Et ces fractures ne seraient pas de simples désagréments politiques. Elles pourraient embraser des tensions profondément enracinées et plonger le Cameroun dans un conflit civil qui balayerait cinquante années de progrès.
⚖ La fragilité de l’unité nationale
Le Cameroun évolue déjà sur des lignes de fracture sensibles : frustrations anglophones, rivalités ethniques et régionales, difficultés économiques et menaces extrémistes. Pourtant, le RDPC, sous la direction du président Biya, a su maintenir ce tissu social fragile. Ce n’est pas un mince exploit.
Sans son autorité pour arbitrer les querelles internes, la lutte pour le pouvoir pourrait déborder du parti pour envahir les rues de nos villes et villages. L’histoire de l’Afrique et d’ailleurs montre que la désintégration des partis dominants sans succession claire conduit souvent à la violence, et non à la démocratie.
🕊 La stabilité, fondement de tout progrès
Voter pour Paul Biya en 2025 ne signifie pas dire non au changement. C’est plutôt choisir un changement encadré, pacifique et crédible.
Seul Paul Biya dispose encore du capital politique, de la légitimité et des réseaux nécessaires pour garantir l’intégrité du RDPC et la stabilité du Cameroun, le temps de préparer et de désigner un successeur plus jeune dans des conditions sereines. Le remplacer maintenant, sans préparation, reviendrait à jouer aux dés avec la vie de 27 millions de Camerounais.
Certains diront que la nation ne peut plus attendre. Je réponds que la nation ne peut pas se permettre de brûler. Car sans paix, il n’y a ni emplois, ni écoles, ni hôpitaux, ni développement. Tout commence par la paix.
🌅 Des jours meilleurs en perspective
Ce dont le Cameroun a besoin aujourd’hui, ce n’est pas d’une aventure téméraire mais d’une gestion prudente. Voter pour Paul Biya, c’est voter pour des jours meilleurs, non pas parce qu’il est éternel, mais parce qu’il est le seul capable de conduire la nation vers une transition pacifique, quand les conditions seront réunies.
La jeunesse camerounaise mérite un avenir. Mais cet avenir ne sera possible que si la stabilité actuelle est préservée.
📌 Conclusion : le chemin de la sagesse
Le 12 octobre, nous avons le choix entre la continuité et la stabilité sous Paul Biya, ou le pari dangereux d’une succession improvisée.
Il ne s’agit pas de nostalgie ni de fidélité aveugle, mais d’un calcul rationnel et patriotique. En votant pour Paul Biya, nous tenons le centre uni tout en posant les fondations d’un Cameroun pacifique, prospère et inclusif.
Le pont vers l’avenir doit être bâti sur un sol solide. Paul Biya est le seul à pouvoir empêcher ce sol de s’effondrer sous nos pieds.
En votant pour lui, nous votons pour le Cameroun — pour notre unité, pour notre jeunesse, pour notre destinée.